Assises Citoyennes du développement : "Notre développement nous appartient" le 5 décembre 2009
La charte de la société civile corse,
9h15 Ouverture des travaux, Amphithéâtre Ettori
Antoine AIELLO, Président de l’Université de Corse
André PACCOU, Ligue des droits de l’Homme/Charte de
9h45 1ère conférence-débat : « Développement et nouvelle corsitude » Amphithéâtre Ettori
Dominique TADDEI, ancien Président d’Université, Président de la commission de la prospective du Conseil Economique et Social, co-animateur du Forum des citoyens actifs de Balagne. Débat animé par Jean SANSONETTI, Union régionale des foyers ruraux de Corse/Charte de
«
Ceci lui adresse des défis essentiels : Son mode actuel de développement n’est pas durable ; La démocratie y demeure une idée neuve… Matrice de toutes les autres questions, elle est menacée d’une acculturation irréversible : Rien n’est donc plus urgent que la réflexion collective de la société civile et des intellectuels sur ce que pourrait être une nouvelle corsitude, métissant valeurs ancestrales et modernité sans complexe. Ceci réclame une approche pluri-disciplinaire, anthropologique, historique, démographique… » Dominique TADDEI
11h Table ronde « Redonner sens à l’action publique », Amphithéâtre ETTORI Table ronde animée par Gérard MORTREUIL, CFDT/Charte de
Intervenants :
> Joseph COLOMBANI, FDSEA Haute Corse/Charte de
> Jean Marie FURT, Maître de conférence en droit
> Xavier PERALDI, Maître de conférences en sciences économiques
> Maïdé SANTONI, STC/Charte de
> Marie-Christine VERGIAT, militante associative/Députée européenne
« L’affaire semble entendue : l’économie domine irréversiblement le politique et l’action publique est sensée se conformer au marché, à la compétition et la marchandisation. C’est oublier un peu vite que l’économie est plurielle ; économie privée, économie publique ou économie solidaire, chacune ayant des finalités différentes. C’est oublier que le développement économique est le résultat de rapports incessants entre différents acteurs ne partageant pas les mêmes intérêts et les mêmes valeurs. C’est enfin se soumettre au mythe d’un marché fonctionnant de manière autorégulée. Mais l’économie réelle, c’est aussi la crise actuelle avec ses graves conséquences sociales et ses menaces tout aussi graves sur les équilibres écologiques planétaires.
Qu’en est-il pour
12h15 Fin des travaux
14h Ateliers de réflexion, salles 01 et 02
Présentés par Josiane PERETTI, UNSA/Charte de
14h15 Début des travaux en atelier
Atelier 1 : « Construire la Corse dans l’Europe et la Méditerranée »
« Penser le développement ne peut se limiter à imaginer une gestion adaptée au seul territoire. Le développement économique et l’épanouissement culturel sont indissociables d’une conception de la place du territoire dans les grandes aires d’influence qui le concernent.
Sampiero SANGUINETTI, LDH/Charte de
Intervenants :
> François ALFONSI, Député européen
> Michel BIGGI, Économiste
> Jean Baptiste CALENDINI, Directeur de Cabinet du Président de l’Université de Corse
Atelier 2 : « Construire une économie au service de l’Homme »
« L’économie doit assurément être au service des hommes. Or, elle ne l’est pas. D’où la multiplication des pauvres et des exclus ; cette situation provient d’un non-développement durable où nous sommes encastrés. Pour sortir de cette impasse, on devrait commencer à réfléchir à trois possibilités :
Comment créer dans l’île une économie productive locale prospère,
Comment répartir autrement la solidarité,
Comment fonder une économie sociale et solidaire adaptée au contexte corse ?
Jacques ORSONI, CORTE 96/Charte de
Intervenants :
>
> Olivier KUHN, Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire
>
15h40 Fin des travaux en ateliers
15h45 2ème conférence-débat : « Développement et démocratie », Amphithéâtre ETTORI
Gaston PIETRI, CORTE 96/Charte de
Débat animé par Dominique RENUCCI, LDH/Charte de
« Le développement est impensable en-dehors des conditions d’une vie démocratique. Il implique la mise en œuvre d’une liberté responsable à l’échelle d’une collectivité. La responsabilité des élus ne peut s’exercer sans la participation de la société civile à la délibération sur les choix à effectuer. La démocratie, sous peine d’être formelle, doit prendre en compte les problèmes sociaux. Elle suppose des valeurs de référence qui ne peuvent aller sans un effort permanent d’éducation. Elle a besoin d’expertise, mais elle doit veiller à ce que les experts au nom de la technicité des problèmes ne dictent leurs solutions. »
Gaston PIETRI
17h Compte-rendu des ateliers
17h30 Clôture des travaux
Antoine AIELLO, Président de l’Université de Corse
César MASOTTI, Comité de lutte des chômeurs « Corsica per vive »/Charte de
Miloud MESGHATI, Union des Marocains 2A/Charte de la Société Civile Corse
André PACCOU, LDH/Charte de
Affiche assises citoyennes 051209
Plaquette charte de la société civile corse 051209